Astana veut dire capitale en kazakh, c'est une ville partiellement nouvelle, renommée deux fois, dont le quartier pris en photo à droite a été commencé en 98. Le président autoritaire du pays a déplacé la capitale au Nord pour affirmer sa souveraineté sur des terres peuplées en majorité par des russes. L'immobilier y est aussi haut que la température est basse.
Le petit bâtiment en bleu est le musée présidentiel dédié au Kazakhstan. La plupart des gratte-ciels sont des ministères.
Cette ville m'impressionne par la démence de son gigantisme, et par sa jeunesse. Elle semble dire que l'homme est toujours capable de choses grandes et folles. Je me dis que cette ville n'est un mal pour le Kazakhstan que parce qu'elle aurait pu être plus centrale, et moins nordique, dans le cas où on aurait voulu y attirer d'autres gens que des kazakhs. Autrement, le déplacement semble justifié, et la folie des grandeurs qui se reflète dans ses gratte-ciels me fait simplement sourire. J'espère juste qu'ils n'ont pas trop pollué.
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