[ya des photos à ajouter]deux expressions à en retenir:
"Je pense qu'il y a de quoi choquer mémé là-dedans"
"Tu l'as laissé tomber comme un bretzel sur le sol"
Et une anecdote en particulier:
-... Tiens, c'était quoi ce bruit?
-J'en sais rien.
- Ca me rappelle le bruit de la... comment ça s'appelle déjà? la vieille? la vielle?
-Non, la vielle. La viellle! Mais bien sur! Attention, voilà la vieille à roue qui approche: "gnniiii.... gnniii... gnnnIII...."
Plusieurs choses sont à retenir de ce week end médiéval à Rodemack(une vue (pas la meilleure, mais bon...) du château ci-dessus), commençons par les points positifs, comme ça on pourra terminer sur un arrière-goût amer:
Les trois grands intérêts de ce festival sont la possibilité de découvrir (et aussi de se saouler avec mais j'ai pas fait) l'hydromel et l'hypocras, deux merveilleuses boissons alcoolisées. L'hydromel est un mélange de miel et de vin blanc et l'hypocras de vin rouge ou blanc et d'épices pour ceux qui sont curieux. Ci dessous une tablée de joyeux festivants.(mais nous on a bu dans la Taverne des Gueux, c'était dans une cave, pas en plein air) Joye.
La concentration au mètre carré de goths, de métalleux, de vikings, de gens avec des cheveux longs et des vêtements noirs qui est impensable pour une fête de village normale est aussi intéressante. Accompagnés des gens en costume moyen-âgeux, ils décorent bien le paysage quand même (et le cadre est superbe, surtout qu'on était logés pour la nuit chez un nommé Goddefroy, un type qui a une maison magnifique juste à côté des remparts, et je ne résisterais pas à agrandir cette parenthèse pour vous essayer de vous en faire une description:
Rodemack est un petit village, pas forcément isolé mais petit tout de même, dominé par la silouhette écrasante des remparts de plusieurs kilomètres (euh j'me trompe pas?) qui entourent le château. La verdure entoure les arêtes de cet édifice, d'ailleurs notre village est situé au milieu des broussailles, dans une région de la campagne Lorraine agréable à voir, faite de collines en pente douce. Les rues du village sont fait en pavage ancien, et les maisons à la façade ancienne ne déparent pas l'ensemble. C't'ancien quoi.
La maison de Goddefroy est la première du village, située à côté de l'entrée du village à gauche, d'une chappelle jaune en face, et d'un escalier montant vers le château à droite. Le relief est assez accidenté à cause du ruisseau, et je vous jure que ça donne des points de vues très étranges. On entre dans sa maison par le jardin, et on contourne jusqu'à la terrasse où sont plantés deux jeunes catalpas*(au passage on voit un joli jardin assez large encadré par les grands arbres de l'autre côté du ruisseau), jusque là c'est plat. L'intérieur de la maison est meublé comme celui d'intellectuels moyens fans d'histoires et de napoléon et ayant pas mal de goût, c'est vaste et pourtant bien rempli, ça fait plaisir à voir. En passant dans l'autre partie du jardin, on descend d'un étage par rapport au précédent jardinet. On en sort par une petite porte qui rappelle celle par laquelle Chihiro et Haku arrivent sur le pont dans le Voyage de Chihiro.
Elle donne sur un petit chemin public qui borde le ruisseau. Celui-ci oscille d'une rive à l'autre du cours d'eau, changeant de côté par l'intermédiaire de petits ponts. Les jardins du village le bordent et de temps à autre on voit une porte, un mur, une fenêtre d'une maison en ruine recouverte de lierre surgir dans le décor. On finit par entrer dans le village par l'emplacement d'une tour démolie. Picture here:

, demolisehd tower on the left.
Bref c'est joli quoi.
fin de la parenthèse.)
et Enfin il y a les danses, celtiques, bretonnes, ou moyenâgeuses, appellez-les comme vous voulez,qui se dansent en ronde où en haie. La première que j'ai testé était la plus merveilleuse. C'était une grande ronde où les garçons alternaient avec les filles pour former des petits couples le temps d'un mouvement. Vous me direz, qu'est ce qu'un jeune de 17 ans peut trouver d'amusant dans une danse qui ne peut attirer que les fanas-de-vacance-en-bretagne-en-sandalettes-chaussettes et les personnes â.. les vieux?
Eh bien...
tout d'abord je crois que je serais tenté de vous répondre merde parce que quoique cette question soit encore formulée poliment, je pense que je m'énerverais dessus rien que pour le plaisir. Ensuite je dirais que la musique sur laquelle on y danse me plaît, elle me rappelle la cornemuse, Quietus d'Epica, et la musique classique. Les compagnes(ons, aussi, même si c'est rare) sur qui ont peut tomber sont très diverses, j'ai dansé avec des femmes très expérimentées (en danse médiévale voyons), avec d'autres qui s'en sortaient aussi mal que moi mais à qui j'arrivais à dire "c'est comme ça qu'on fait" au bout de trois tours, avec Jessica (celle par qui je me suis invité chez le sus-nommé Godeffroy), avec des mères de familles, des jeunes dames, des hippies, des vieilles dames... Et à la fin, avec quelques verres dans le pif, si avec le tournis, la chaleur, la bonne ambiance et la musique vous n'avez pas la tête qui tourne et envie de rire, c'est que vous avez ein Problem. Ja Ja.
J'ai dit les trois points forts du week end à Rodemack. Pour continuer à me calquer sur la sainte trinité (au nom du Pain, du Fin (jawohl) et du Boursaint(-esprit), aaaaa..mène moi l'sel hahahaa qu'est ce qu'on s'marre), je vais maintenant évoquer -enfin brièvement, allez, quand même- les trois souvenirs agréables que j'en ai tiré.
Premier souvenir agréable: discuter avec Jessica et Goddefroy sous la tente, et ensuite discuter avec Jessica toute la nuit en me disant "mais on va dormir après, hein" pour finalement ne pas dormir, découvrir que Goddefroy est peut être bien un type bien qui a l'air en tout cas ouvert d'esprit, discuter de tout avec Jessica, chasser la limace qui grimpait sur la tente, entendre des chants d'ivrognes et autres bruits fantastiques, la connaître mieux et passer à des sujets de plus en plus intéressants jusqu'à ce que l'obscurité s'en aille et que les oiseaux commencent à pioupiouter comme des demeurés, tout cela, je le crois, fut agréable.
Croiser Elodie à l'improviste dans les rues obscures de Rodemack , Elodie, la damoiselle qui finit par être un peu fantomatique pour moi vu les difficultés que j'ai à lui parler, la voir belle comme une branche de primevères au milieu d'un bosquet d'aubépines, fraîche comme si elle venait de sortir du tableau d'une Dame dans la fleur de son âge-tout en sachant que c'est suspect de louer autant les châârmes d'une personne qu'on ne connait pas-était beau aussi.
Voir qu'un jeu bébête (allez viens on dévale la rue en pente comme des chevaliers! monte sur mon dos ! 8D ) peut vous donner l'occasion d'approcher de plus près une personne sympa mais avec qui on avait pas trop réussi à trouver des sujets de discussion, ployer sous le poids de Julien puis parcourir une partie du charmant village sur son dos , c'était merveilleux.
Enfin, pour terminer sur une touche désagréable-comme je vous l'avais promis au début- je vais citer trois regrets que ce week end m'aura donné , mais cette fois le plus vite possible parce qu'y en a marre.
Je regrette de ne pas avoir pu discuter avec Elodie parce qu'elle n'est pas revenue le deuxième jour.
Je regrette que Mlle Pluie, cette vieille fille mesquine et difficile à supporter, ainsi que l'absence de gens qui auraient du renforcer la troupe, d'occupations une fois qu'on avait fait le tour, et de cohésion dans le groupe aient fait qu'on ait fini par s'emmerder (et se perdre. ben oui Rodemack c'est petit mais on arrive quand même à s'y perdre. allez comprendre.)
(au passage un lien vers le blog d'une anglophone qui a eu le même weatheresque problème que moi on dirait: rodemack-and-some-curious-artwork/)
Je regrette de ne pas avoir dansé plus longtemps le premier jour^^
Allez, on refera mieux la prochaine fois. Parce qu'il y en aura une.
Bis Bald!
* je vous reparlerai de ces arbres un autre jour.
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